Sociomotards, qui à l’époque ne s’appelait pas encore ainsi, est né fin 2005 dans la foulée de mon inscription en master de sociologie à l’Université Paris 8, avec un double objectif. Le premier était de susciter des vocations de candidates et candidats prêts à participer à des entretiens, lesquels ont formé la matière principale d’un mémoire de M1 désormais terminé et disponible ici. Le second, qui s’est révélé plus difficile à atteindre, visait à fournir chaque mois un article relatif à la moto et, dans la mesure du possible, sociologique.
Ensuite, Sociomotards et moi avont abordé le M2, avec comme objet d’étude l’action collective dans l’univers des motards français laquelle, comme nous le savons tous, s’est cristallisée autour de la FFMC. Plus tourné vers la sociologie politique, plus gros consommateur d’archives, alimenté d’entretiens avec des militants, anciens, ceux qui ont connu les débuts du mouvement, voire sa préhistoire, à Rungis ou à la Bastille, ou actuels, ce travail a connu sa conclusion en septembre 2009.
À l’origine, une suite n’était pas prévue. Mais l’exploration d’un terrain absolument neuf, l’intérêt suscité par ces travaux dans l’univers motard, les gratifications symboliques tirées d’un M2 qui s’est fort bien déroulé incitent à poursuivre sur la voie que la logique commande, celle d’une extension des recherches à l’ensemble des acteurs qui définissent cette politique que le mouvement motard a combattu. Donc, maintenant, c’est la thèse, au CRESPPA-GTM, pour au moins trois ans et avec un sujet de toute beauté : « Coupables d’être victimes, les motocyclistes face aux politiques de sécurité routière, France, Grande-Bretagne, Europe ».
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électronique en clair seulement si l’on cherche vraiment des ennuis : remplacez le CHEZ par une @ et le POINT par un . et tout ira bien.